Nautisme électrique - La vision de TEMO

10 février, 2022 par
Multi Média, François Tregouet
 

Encore sceptique sur la propulsion électrique dans le nautisme ?


Trottinettes, vélos et même voitures électriques se fondent peu à peu dans notre quotidien. Immanquablement nos activités nautiques ne pouvaient échapper à une telle (R)évolution. L’aventure TEMO démarrée en 2018 a déjà permis de livrer plus de 1500 de nos moteurs électriques (fin 2021). Mais un produit aussi innovant provoque invariablement un flot de questions, autant d’inconnues et même parfois un peu de désinformation. Alors on vous explique tout dans cet article. 

Equivalence thermique et précisions

Léger (5 kg) et donc très facilement transportable, TEMO est l’allié idéal pour rejoindre votre joli bateau qui vous attend sur son corps-mort ou au mouillage. Pas de mauvaise odeur, ni de risque de fuite dans votre coffre de cockpit ou de voiture. Vous allez très vite oublier le moteur thermique qui pesait lui, à puissance égale, un bon 15 kg. Oui, car si mathématiquement le TEMO 450 équivaut à 0,7 CH, dans la réalité, sa poussée atteint 12 kg, et avec son couple supérieur, son hélice plus efficace dessinée par Naval Group et sa puissance disponible immédiatement, il est plutôt l’équivalent d’un 1,5 à 2 CH. Parce que si un moteur électrique a un rendement supérieur à 90 %, un moteur thermique lui, n’est jamais utilisé à son régime maximum. Il ne délivre donc au mieux que 70 % à 80 % de sa puissance nominale. Et 10 % sont encore perdus en plus entre le vilebrequin et l’hélice (transmission, inverseur, pompe de refroidissement…). Mieux, le couple de TEMO est immédiatement disponible, alors qu’il faut atteindre au moins 60 % du régime maximum sur un moteur thermique. En résumé, vous pouvez retenir que 1 kW électrique correspond à 2 CH thermique en puissance et à 3 CH pour ce qui est du couple. 

Schéma TEMO·450


De l’efficience prouvée du moteur électrique


Mais une fois toute votre petite famille à bord de l’annexe de 2,50 m, à mi-chemin entre la berge et votre bateau préféré, un doute assez couramment répandu vous vient malgré tout à l’esprit. Et si la batterie m’abandonnait en cours de route ? En réalité il n’y a pas plus de risque de tomber en panne de batterie que de tomber en panne d’essence. Alors si agir en bon marin recommande de toujours emporter une paire de pagaies avec soi, sachez que l’autonomie de TEMO est d’une heure en moyenne, et qu’une jauge lumineuse vous informe en temps réel de l’autonomie restante. Bien sûr, plus le doigt se fera léger sur la gâchette d’accélérateur, plus longtemps vous propulsera votre moteur électrique. De l’usage moyen constaté cela correspond à trois jours de croisière, sans faire le plein, ou plus exactement sans obligation de recharger. A ce sujet, oubliez la station essence, le bidon, le transfert délicat. TEMO se recharge en 3,5 h sur une simple prise de courant ou même à bord grâce à son chargeur-convertisseur 12 V.

Autonomie, simplicité, sécurité… what else ?


Amarré à la jupe du plus beau bateau du monde, le vôtre, voilà venu le moment du transfert. TEMO sera mieux à bord, dans sa housse de protection, qu’au fond de l’annexe. Mais qui n’a jamais laissé échapper quoique ce soit entre la jupe et l’annexe me jette la première dame de nage songez-vous. Et si le moteur tombe à l’eau, électricité et eau de mer ne font pas très bon ménage il vous semble. En réalité, TEMO est étanche, norme IP67 pour être précis. Son architecture monobloc, avec sa batterie intégrée évitant ainsi toute dégradation de la connectique, est conçue en ce sens. Mais ce n’est pas tout, avec son kit de flottabilité, en cas de chute intempestive, TEMO flotte. Oublié le cauchemar de voir son moteur hors-bord reposer au fond des eaux cristallines de votre mouillage préféré. Et si vous devez laisser TEMO et votre annexe sur la plage, la cale, ou le long du ponton, le temps d’une balade à terre, les envieux de ce bel objet au design signé Christophe Chedal Anglay seront à la peine.  Entre antivol et clé magnétique de démarrage, précautions classiques et technologie moderne s’associent pour que vous puissiez profiter très sereinement de vos escales. Retrouvez ici la liste complète des accessoires TEMO.

 
 


Ecologique pendant et même après !


Un dernier point vous chagrine cependant. Si l’usage de ce propulseur électrique vous comble, y compris dans son aspect écologique (absence totale de bruit et d’émissions), le futur de sa batterie lithium-ion vous inquiète. Est-ce qu’en fin de vie elle ne va pas plus polluer que tout ce qu’elle aura permis d’économiser pendant son temps d’utilisation ? C’est un débat qui anime la place publique, notamment pour ce qui est des automobiles, à bord desquelles le volume de batteries est bien sûr bien plus conséquent. Leur production étant qui plus est très énergivore, il est impératif de prolonger au maximum leur durée de vie et encore plus de savoir les recycler efficacement. L’enjeu dépasse donc de loin votre TEMO mais en même temps, équipement bien dans son époque, il n’a pas échappé à une sérieuse démarche d’éco-conception. Grâce à différentes technologies, le taux de recyclage des batteries au lithium atteint aujourd'hui plus de 65 % en France et ce pourcentage ne cesse de croître. Mieux, les dernières techniques d’hydrométallurgie permettent d’envisager recycler 95 % des constituants d’une batterie. En attendant, les batteries déclarées inaptes pour usage mobile, soit au bout d’une dizaine d’années, quand leur capacité est tombée à 70 %, peuvent être utilisées pour du stockage stationnaire. 

Qu’elles semblent loin les galères de démarrage, de starter, de ficelle à tirer à s’en déboiter l’épaule, de qualité de carburant, de mal de dos, de fumée malodorante et de nappes grasses dans le sillage. Il ne faudra plus seulement être LE marin expérimenté pour le démarrer. Toute la famille est tombée amoureuse de TEMO. Jeunes, « moins jeunes », hommes, femmes et enfants l’utilisent au quotidien en ayant déjà oublié ce qu’était la vie avant. 

Alors vous y voyez plus clair ?  Voici un lien vers une FAQ avec d'autres renseignements complémentaires.

Si vous avez encore des questions n’hésitez pas cependant à commenter cet article qui on l’espère s’étoffera avec vos questions ! 

Multi Média, François Tregouet 10 février, 2022
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